Guerre en Ukraine: quand le cours de la guerre menace d’échapper à l’Occident
ANALYSE - Face à la Russie, les forces du président Volodymyr Zelensky l’emportent sur le terrain. À condition, peut-être, d’une aide supplémentaire de l’Occident qui menace systématiquement de se transformer en engrenage.
La guerre, même par procuration, demeure risquée. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février, les Occidentaux ont veillé à ne pas franchir la limite, parfois incertaine, de la cobelligérance. Personne, ni à Washington ni en Europe, ne voulait être entraîné dans une confrontation directe avec Moscou. Mais il s’agissait seulement, il y a neuf mois, de ralentir la chute de l’Ukraine et de sanctionner la Russie. Depuis, les forces du président Volodymyr Zelensky l’emportent sur le terrain. La victoire semble à portée de main. À condition, peut-être, d’une aide supplémentaire qui menace systématiquement de se transformer en engrenage.
Mardi, les états-majors se sont vus au bord du précipice alors que deux morts étaient à déplorer en Pologne, touchée par un missile ou ses débris. Varsovie, le Pentagone et l’Otan ont ensuite assuré qu’il s’agissait des conséquences accidentelles d’un tir d’interception ukrainien. S’il avait été d’origine russe, intentionnel ou non, les conséquences…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 76% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ? Connectez-vous
colanet
le
mais les américains detiennent facilement la solution : couper l'aide militaire à l'Ukraine qui se calmera aussitôt , en 1973 lors de la guerre du Kippour les us ont menacé les israeliens via Kissinger et qui marchaient sur le Caire de suspendre l' aide militaire à Israël , un cessez le feu a suivi
Booz
le
Je ne sais pas jusqu'à quand on va voir ce comédien avec la main sur le coeur, c'est du cinéma, tout est bon pour attendrir les gogos. Il ne manque plus qu'une larme de crocodile au tableau!
de bourgoing
le
En 2014 , les Etats Unis, comme la plupart des pays, n'ont pas reconnu l'annexion de la Crimée par la Russie. Aujourd'hui, ils semblent prêts à le faire. Bizarre non? J'y vois la trouille que la Russie se fasse , à terme, "coloniser" par la Chine et renforce "de facto" leur principal adversaire.